Extrait d'une séance d'hypnose spirituelle
Femme : Mon Guide spirituel me dit que plusieurs choses vont bouger sur Terre et que nous devons revenir aux Sources, s’ancrer et laisser aller beaucoup de choses qui ne nous appartiennent pas réellement. Nous ressentons certaines choses simplement parce que nous sommes en contact avec les émotions du collectif.
Caroline : A-t-il un conseil pour laisser aller plus rapidement et facilement?
F : Il dit que c’est subjectif à chaque âme. Que nous avons tous nos propres façons de laisser couler les choses, mais que ça s’applique beaucoup en pensant à autres chose, en fait. Il dit d’aller 5 minutes au soleil et s’il ne fait pas beau, d’aller 5 minutes à la pluie.
C : Ce sont tes propres trucs?
F : D’aller au soleil, oui, mais pas sous la pluie, car je n’aime pas être mouillée. (rire) Il me dit que je peux simplement m’asseoir sur le divan avec une bonne tasse de café chaude. Il dit que toi aussi, le soleil t’aide beaucoup. Sinon, tu peux t’enrouler dans ta doudou avec ton chien.
C : J’adore me cacher dans ces petits cocons de couverture. (rire) Finalement, ce que j’entends c’est que si nous ressentons les émotions du collectif, nous devrions prendre immédiatement 5 minutes pour faire quelque chose qui nous plait et cela fera toute la différence?
F : Exactement. Il dit aussi de ne pas se poser de questions. De ne pas se demander pourquoi nous sommes comme ça ou que nous ressentons cela, parce que nous l’ancrons davantage en nous alors que ça ne nous appartient même pas. Cela nous fait régresser, car nous accueillons des blessures que nous avions déjà libérées. Il faut simplement laisser aller et une bonne façon d’y arriver est tout simplement de faire quelque chose que nous aimons.
C : J’ai beaucoup de clientes qui pensent que ces émotions leur appartiennent ou qui sont très humbles et se demandent qui ells sont pour penser ressentir le collectif.
F : Il y a de ça, mais mon Guide dit que nous sommes surtout ‘coco’ et que nous avons tendance à oublier que ça peut très bien ne pas venir de nous. Que lorsque nous ressentons l’émotions d’une autre personne, notre cerveau recherche une raison pour pouvoir la régler.
C : Si nous cherchons un sens, nous en trouverons un.
F : Oui, mais les trois quarts du temps, tu n’as qu’à t’asseoir cinq minutes et faire quelque chose qui te plait, puis ça partira.
C : N’est-ce pas d’éviter notre rôle de purifier le collectif?
F : Non, parce que si cela ne t’appartient pas, ce n’est pas à toi de le libérer. Parfois nous pouvons aider une personne et d’autres fois non. Si elle est coincée dans une situation et qu’au lieu de la vivre elle la balance dans les airs, tu la ressens et tu vas l’aider à passer à travers cette émotion, mais ça ne règlera pas son problème de base. Certains font la même routine qui les blessent de la même façon tous les jours. Tu peux les accompagner, mais tant et aussi longtemps qu’ils ne comprennent pas, cela va toujours revenir.
C : J’ai tendance à beaucoup accueillir les émotions du collectif, parce que je croyais que j’aidais l’ascension ainsi.
F : Tu l’aides, oui, car tu atténues beaucoup. C’est très apprécié et c’est l’une des raisons pour lesquelles tu reçois autant de mission de purification collective. Ils savent que tu prends ce que l’on t’envoie et que tu aides beaucoup. La meilleure façon de te l’expliquer, c’est l’image du ‘Bec et bobo’ que l’on offre à un enfant qui s’est fait mal.
C : On a plutôt intérêt à lui apprendre pourquoi il s’est fait mal pour qu’il puisse l’éviter ensuite.
F : Exact. L’enfant à besoin du ‘Bec et bobo’ mais aussi de comprendre. Si les humains ne sont pas capables de vivre leurs émotions, ils ne les comprendront pas. Donc, le meilleur truc est de trouver cinq minutes et de leur laisser s’approprier leur moment, leur douleur, leur joie ou quoique ce soit. Ensuite, d’observer nos sensations, car si l’on se doit d’intervenir, nous ressentirons encore le malaise au bout de 5 minutes.
C : Comme un parent qui agit très rapidement pour éviter que son enfant souffre, mais qui ne lui permet pas d’apprendre.
F : Voilà. Laisser leur 5 minutes pour s’approprier leurs émotions et cela leur permettra de comprendre plus rapidement. Au lieu de vivre 600 fois la même situation, ils le feront peut-être 5 ou 6 fois seulement. En courant pour les aider, vous les amener à devoir reproduire des processus douloureux. L’humain n’est, en général, pas très rapide. (rire)
C : Cela va aussi adoucir nos propres journées, j’imagine. Ces temps-ci, tu me confiais ressentir des émotions négatives beaucoup plus qu’à l’habitude.
F : Oui. Mon Guide m’explique que certains travailleurs de lumière n’accompagnent pas autant qu’ils le devraient, alors ceux en poste comme nous doivent en faire plus. Au lieu de purifier notre part du collectif, on en fait dix fois plus.
C : Nous sommes bien heureuses d’aider, mais parfois les traversées de portail sont longues et lourdes. Est-ce qu’à un moment ça deviendra plus léger?
F : Si les gens sortent de leur boite, oui, mais d’ici là, ça va rester lourd. Alors au lieu de le ressentir autant, nous allons développer des trucs, comme celui de prendre 5 minutes de bonheur avant d’agir. Plus les travailleurs de lumière vont se mettre en place, plus la charge de purification sera égalisée et ce sera plus doux. Pour le moment, ce n’est pas encore ça. Plusieurs refusent de faire leur part et c’est très triste, car ils sont venus pour cela. Une autre trop grande majorité pensent que ces émotions leurs appartiennent et laissent dangereusement leurs fréquences diminuer. Ils doivent se réveiller et faire leur mission de vie maintenant! La Terre en a besoin et ils se sentiront bien mieux quand ils seront à la bonne place.
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